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Mise à jour :
15.05.11


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MAX REBO KIDS / "Ciphers"
(Let it burn Records)

On les a présentés comme les BANE allemands. C'est pas faux. Ce combo teuton balance un hardcore old to new school bien pêchu et métallique, très sympathique. C'est tout de même un peu plus véner et sérieux que BANE dans l'esprit, toutefois, mais ça le fait grave, les potes. On retrouve tous les ingrédients qu'il faut pour les aficionados du genre : riffs old school, mosh parts et singalongs. La gratte mise en avant et le son général donnent un impact vraiment tueur à l'ensemble et ça claque bon le métal, même quand c'est sur un titre instrumental avec une touche de mélodie ("Lack of tears"). En effet, je pense que ces mecs n'ont pas été élevés au punk. Suffit de voir : il y a même une reprise de SKID ROW. Fingerpointin'... Et pour ceux qui veulent épater leurs amis ou qui ne sont pas Sci-finéphiles, Max Rebo's Band, c'est le groupe d'extraterrestres qui jouent une zik' zarbie dans Star Wars. (MS)

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MINISTRY / "Houses of the Molé"
(Sanctuary records)

Al Jourgensen, le roi de l'indus-métal revient sur le devant de la scène avec un album d'actualité. Résolument porté sur les crises politiques et religieuses, le ponte cocainomane n'a pas fini de propager sa musique comme une gangrène mentale. Peut-on parler de condept-album? En effet, on retrouve de nombreux points sybillins, ne serait-ce que dans l'esthétique, le lay-out, les titres et les paroles... En tout cas, s'il y a bien un message, c'est que MINISTRY est résolumment anti-Bush. Le discours commence directement sur "No W" (War? World? Washington?) avec son sample tiré tout droit de Carmina Burana. Marre du gouvernement américain, marre de la place de la religion au sein du Pays de la Liberté, marre des jugements médiatiques... Après presque deux décennies de carrière, MINISTRY prouve que le groupe n'a rien perdu de son nihilisme latent et son talent à faire cohabiter à la perfection métal et indus. Et comment mieux inclure le message là-dedans qu'en reprenant l'hymne américain et en le massacrant à coup de bidouilles électro! On retrouve un peu l'esprit subversif et terroriste qu'il y avait sur "Psalm 69". "Houses of the Molé" en est un peu la suite d'un certain côté. Comme pour les samples et cette voix abominablement modifiée, il reprend ce qui avait fait le charme mortel de cet album culte pour beaucoup. Rapide, métal et ne faisant pas dans le fin. La musique de la révolte politique. Tout n'est pas divin, mais si vous aviez été déçus par les derniers, voilà l'occasion de vous réconcilier avec eux. (MS)

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